Conclusion

L’étude a permis de constater que le surpoids et l’obésité sont un facteur majeur de la discrimination au travail en France, ce qui implique que ce facteur a un réel impact sur l’intégration au travail des personnes en surpoids.

Il est maintenant clair que la socialisation du corps qui se traduit par l’évolution du regard porté sur les personnes en surpoids au cours des différentes époques a mené au culte du corps, particulièrement chez la femme. Ce culte est une véritable injonction à la minceur et rend la stigmatisation des obèses banale et quotidienne. En conclusion de cette stigmatisation, il convient d’étudier si le surpoids, en tant qu’apparence, était un des facteurs les plus déterminants de la discrimination au travail. Cette issue a été étudiée sous l’angle d’une réponse à un problème très actuel qui est le poids des apparences au travail en général suivi de l’impact spécifique du surpoids avant de se spécialiser sur le cas précis de la femme. C’est enfin à l’aide de statistiques et d’études que nous avons prouvé que, même s’il existait un caractère social et cette fois ci « légal » à la discrimination des personnes en surpoids, le surpoids apparence était encore ici un facteur majeur de la discrimination au travail en France. Les personnes en surpoids qui pour la plupart proviennent d'un milieu social modeste se retrouvent face à une inégalité des chances au travail.

Le surpoids et l’obésité sont aujourd’hui encore des sujets quasi tabous qui restent peu étudiés contrairement aux autres facteurs de discrimination au travail que sont le genre ou par exemple la couleur de peau.

Nous pouvons donc nous demander si cette discrimination est majeure dans tous les pays développés comme la France ou s'il s'agit d'un cas à part?